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Malaisie - Juillet 2014

Etape 17 - Cherating - Plage, singes et lucioles

Lundi 14 juillet. Réveil compliqué ce matin. Entre la fatigue du trajet depuis les Perhentian et la finale de la coupe du monde en pleine nuit, petit coup de fatigue ce matin. Il fait beau et je prolonge la grasse matinée par un petit bain de soleil près de la piscine et sur la plage déserte du Suria. ça fait du bien aussi ! On verra pour les excursions cet après-midi. Du coup, je préviens la réception que nous ne prendrons le taxi que vers 15 heures... Allez zou ! Un petit plouf dans la piscine et j'allonge ma serviette face à la mer. Elle est pas belle, la vie !

15 heures. Notre taxi nous attend pour nous emmener jusqu'au village. C'est là-bas que sont regroupés tous les commerces et les guesthouses de la station balnéaire. Youpi ! On va enfin voir du monde ! En chemin, on s'arrête un instant pour observer la mangrove environnante. Un petit avant-goût avant la longue balade que j'ai prévue pour demain.

Nous voici enfin au village. Une chose est sûre : il n'y a pas foule. Le ramadan a achevé de faire fuir les touristes. Ici, pas de plongée ou de snorkelling. Juste la mer et ses vagues, et la mangrove qui enveloppe le village. Pendant de longues années pourtant, Cherating fut le point de rendez-vous de tous les routards et bas du monde entier qui souhaitaient découvrir l'Asie du sud-est. C'est d'ailleurs ici que fut créé le premier Club Med d'Asie ! Des plages moins coupées du monde et plus accessibles achevèrent la renommée de ce petit bout de liberté "Peace and love". De cette époque phare, il reste une multitude de guesthouses et de commerces touristiques qui vivotent. Heuresement que depuis les années 90, un surfeur australien s'est entiché du coin pour relancer l'activité touristique. C'est ici que viennent les surfeurs d'Asie quand arrive la mousson. Pour le reste, pas grand chose à voir ou à faire... Bref, c'est l'ennui. Après deux bonnes heures passées à remonter la rue principale et à faire les boutiques, il faut bien se rendre à l'évidence : on s'emmerde ! Heureusement, le village est plutôt sympa et les maisons en bois ont un certain cachet. Et puis il ne faut pas oublier le resto le plus sympa de la rue principale : le "Don't telle mama"*** tenu par un Français. Ambiance baba garantie !

Enfin, si on aime les singes, on est servi à Cherating. Des bandes de macaques ont envahi les rues du village. Ils viennent ici faire les poubelles et dévorent les restes des touristes. Quand ils ne font pas les poubelles, ils errent en bande sur les fils électriques ou dans les branches des arbres. Génial !

Bon, après un bon petit hamburger-frites pris au "Don't tell mama", on file vers la plage principale**, histoire de profiter de la mer. Le temps d'étendre les serviettes, et on profite de cet instant pour parler de tas de choses. Je rêvais de ce genre de moment passé avec ma fille. On refait le monde et l'histoire des présidents de la Ve république, puis on marche un peu au bord de l'eau. Plage toujours aussi déserte. Ici, pas de poissons en vue, les eaux ne sont pas assez claires pour ça.

19 heures : il est grand temps d'aller chez Hafiz***, qui propose l'un des deux incontournables de Cherating : le "firefly cruise" ou croisière d'observation des lucioles***. La dite croisière a lieu de nuit, sur la rivière qui traverse la mangrove. Avant ça, on a droit à une petite réunion d'information avec Hafiz, le grand maître de la luciole, qui nous apprend tout ou presque sur l'animal lumineux. Mâles et femelles clignotent dans la nuit afin de se repérer mutuellement dans le but de se reproduire ("le mâle meurt d'épuisement tout de suite après" nous précise Hafiz... Comme c'est ingrat la vie de luciole ! Bon, ok, cette fois, on enfile nos gilet de sauvetage et on embarque sur des bateaux à moteur. A bord, interdit de prendre des photos avec le flash pendant la durée de la croisière. On n'a même pas droit à avoir la lumière du viseur, sans quoi on éteint les lucioles. Ok, j'ai compris, je range mon matos et je profite du spectacle. Partout, autour de nous, c'est un ballet insensé de minuscules petites bébettes à l'abdomen fluorescent ! Les arbres sont envahis, surtout les manguiers dont raffolent les lucioles. Quelques unes d'entre elles, plus téméraires, viennent voler autour de nous. Il y en a même une qui se pose sur ma tête. Léa est effrayée. Les insectes, ce n'est vraiment pas son truc. Du coup, la promenade nocturne n'est pas là pour la rassurer. Dommage, car le spectacle est vraiment unique. On se croirait en plein milieu d'un dessin animé japonais ! Un grand moment de poésie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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